Christophe Mausen

L’Amour est à ses yeux la valeur suprême. Elle supplante toutes les autres parce qu’elle constitue le carburant de l’existence, une nécessité universelle. Croyant que toute personne établissant le bilan de sa vie ne retient de celle-ci que les personnes qu’elle aime ou qu’elle a aimé (et à peu près rien d’autres), il vit en chérissant cette valeur qu’il considère comme une fin en soi.

Pour lui, la liberté, c’est la liberté de choix, le libre-arbitre, la libre pensée et la libre expression. C’est l’indépendance de la pensée et de l’action. Plus prosaïquement, il définit la liberté comme un cadre vide qui reste à remplir et considère qu’elle est la mère de la créativité, le moteur de l'innovation et du génie humain.

Le plaisir figure parmi les leviers essentiels de sa motivation. Sans plaisir, il avoue être notoirement plus médiocre que la majorité des individus. Il fuit les situations et les contextes qui l’importunent car il est incapable de composer avec l’ennui. C’est ainsi qu’il porte une attention particulière aux épices dont il assaisonne son quotidien de manière à satisfaire ses besoins hédonistes. Le plaisir des idées, de la nouveauté et de la découverte l’anime et le transcende tout autant que le plaisir de donner du plaisir le transporte et l’accomplit.

Chez lui, l’obsession du beau est si forte qu’elle devance toute action. Quand il imagine un nouveau concept ou conçoit une nouvelle activité, l’esthétique graphique et le design se conçoivent simultanément à la réflexion sur le contenu. Le fond rejoint la forme. Ils ne sont qu’un. En raison des émotions profondes que les plaisirs esthétiques lui procurent, il affectionne l’art au sens large, en reconnaissant une sensibilité particulière pour les arts graphiques, la poésie et la musique rock.

A ses yeux, la vertu et le succès ne sont pas mutuellement exclusifs et il n'est donc pas nécessaire de renoncer à l'un pour jouir de l'autre. Quoiqu’il conviendrait de définir et d’objectiver la mesure du succès pour en parler intelligemment, Christophe n’est motivé que par les projets qui font de l’audience et rencontrent leur public. S’autorisant le droit à l’erreur, il est capable de battre en retraite si ses idées ne séduisent pas et ne remportent pas un franc succès.

Dans son métier, basé sur le sens de la parole donnée et le respect des engagements pris, la fiabilité occupe une place centrale. Voilà pourquoi, dans son mode de fonctionnement, une parole vaut un écrit, quelles qu’en soient les conséquences, y compris lorsque celles-ci s’avèrent (très) défavorables. Si sa fiabilité l’a beaucoup aidé à construire un solide réseau, essentiellement basé sur la confiance, il confesse, sans jamais le regretter, avoir dû assumer jusqu’au bout les séquelles de mauvaises décisions ou d’engagements pris trop hâtivement.

Depuis sa prime enfance, sa famille, ses amis, ses professeurs et ensuite ses collègues épinglent sa générosité comme un trait distinctif de sa personnalité. Christophe donne beaucoup, vite et sans réfléchir. Pour lui, la générosité, c'est la grandeur d'âme, la disposition à la bienveillance, à la largesse, à la bienfaisance. C'est un état d'esprit d'ouverture et de don de soi, tout le contraire de l'égoïsme, du calcul et de l'avarice qu’il exècre par dessus tout. Mais la générosité ne concerne pas que son porte-monnaie. Il peut aisément mettre ses biceps, sa sueur et ses idées à contribution pour rendre le sourire à des amis trop audacieux.